7 conseils pour refuser une offre d’emploi de manière professionnelle

main en l'air pour refuser une offre d'emploi

Apprenez comment refuser une offre d’emploi de manière professionnelle, en communiquant la décision avec tact et courtoisie. Découvrez comment gérer les réactions des recruteurs et maintenir une bonne image avec cette compétence importante pour votre carrière, qui pourra vous ouvrir de nouvelles opportunités.

Refuser une offre d’emploi : identifier les vraies raisons et être sûr de son choix

Vous avez passé un ou plusieurs entretiens, avez reçu une offre d’emploi et devez la décliner ?

Félicitations ! Bienvenue dans un nouveau Monde où vous êtes confronté(e) à un « problème » que de nombreux candidats aimeraient avoir, parce qu’ils n’ont pas encore les résultats escomptés à leur recherche d’emploi.

Avoir à refuser une offre d’emploi est une compétence importante qui fait partie de la carrière, et que vous pourriez avoir à utiliser à plusieurs reprises.

C’est une situation qui se présentera particulièrement si votre profil est plus attractif pour les recruteurs, notamment si vous utilisez les bonnes techniques de recherche d’emploi ou avez eu recours à un coaching individuel pour obtenir les meilleurs résultats.

Refuser une proposition d’embauche est votre droit si elle ne correspond pas à vos attentes, et la plupart des raisons sont complètement légitimes. Avant d’aller au bout, assurez-vous simplement de bien comprendre ce qui motive votre décision, afin d’en être certain(e), car elle est souvent irrévocable.

Voici un aperçu de motifs de refus d’une offre d’emploi les plus courants.

Refuser une offre d’emploi à cause du salaire

La rémunération est une des principales causes de refus d’une proposition d’embauche, et c’est tout à fait normal. Dans les différentes études réalisées auprès des candidats, en effet, le salaire est constamment cité parmi les 3 critères les plus importants pour un nouvel emploi.

Mon conseil est de bien examiner attentivement la proposition qui vous est faite : s’agit-il de décliner l’offre d’emploi ou bien plutôt de négocier votre salaire ?

En effet, si la proposition d’embauche est proche du salaire que vous ciblez, c’est une autre approche que vous devez mener pour amener vos interlocuteurs à l’améliorer.

Le refus de l’offre d’emploi sera justifié s’il y a un écart manifestement trop important, pour une variété de raisons : l’entreprise est véritablement à la limite de son budget, il y a des questions de politique salariale interne, ou bien elle ne perçoit pas (encore) votre valeur au niveau que vous visez, par exemple.

Dans tous les cas, c’est vous qui décidez.

Refuser une offre d’emploi à cause des valeurs de l’entreprise

Les entretiens d’embauche sont l’occasion pour l’entreprise de faire connaissance avec vous, et dans le même temps vous obtenez des informations sur la structure.

Au-delà des valeurs affichées sur un site internet, qui peuvent être trompeuses, vous avez perçu que vous n’êtes pas en phase avec la vision de l’entreprise, ses politiques internes ? Sauf nécessité impérative d’obtenir cet emploi, il vaut mieux vous abstenir, car vous allez au-devant d’insatisfactions professionnelles potentiellement importantes si vous décidiez de continuer.

C’est en effet un domaine dans lequel vous aurez généralement peu de marge de manœuvre et qu’il vous faudra subir, sur la durée.

Refuser une offre d’emploi à cause des conditions de travail

Peut-être que les missions vous intéressent et que la rémunération correspond à vos souhaits, cependant les conditions de travail peuvent ne pas être en phase avec votre mode de vie et vos attentes personnelles.

Il peut s’agir d’horaires inadaptés, d’une localisation peu pratique ou de déplacements fréquents que vous n’aviez pas anticipés.

Avant de refuse l’offre d’emploi qui vous est faite, par expérience, comme pour le sujet du salaire, il y a ici des points que vous pouvez négocier. Le télétravail qui s’est fortement développé ces dernières années peut permettre d’atténuer l’impact de longs trajets domicile-travail.

Si votre profil est suffisamment attractif pour l’employeur, vous pouvez avoir de la marge de manœuvre ; si en revanche on se montre inflexible à vos attentes, là encore, la balle est dans votre camp !

Refuser une offre d’emploi en raison d’autres opportunités

Enfin, il est possible que vous ayez des opportunités de carrière plus alignées avec vos aspirations ailleurs. Un poste qui offre un meilleur développement professionnel, des responsabilités accrues ou une trajectoire clairement définie pourrait vous convenir davantage.

Souvent, le recruteur sera déjà informé que vous aviez plusieurs pistes, car il aura posé la question au cours de l’entretien, ce qui peut amoindrir la surprise par rapport à d’autres situations, que nous évoquerons un peu plus loin dans les réactions possibles.

bras croisés à l'avant pour refuser une offre d'empoi

Pourquoi il est important de refuser une proposition d’embauche avec professionnalisme

Une fois que vous êtes certain(e) de votre décision de refuser une offre d’emploi, il est indispensable de le faire avec tact et courtoisie.

Peu importe si quelque chose vous froissé(e) pendant le processus de recrutement (sauf bien sûr cas exceptionnels), il vaut mieux rester professionnel(le) dans votre réponse.

Ce que l’expérience m’a montré, et je suis prêt à parier qu’elle vous l’a sans doute montré également d’une manière ou d’une autre, c’est que le Monde est petit. C’est d’autant plus vrai dans le domaine professionnel, particulièrement dans certains secteurs d’activités ou bassins d’emploi.

Il est ainsi courant à l’échelle d’une carrière de croiser à nouveau la route de professionnels déjà rencontrés, et il peut s’agir de recruteurs ou d’employeurs potentiels. En agissant de manière respectueuse et positive avec les recruteurs au moment de refuser une offre d’emploi, vous donnez une image professionnelle jusqu’au bout et laissez la porte ouverte pour de futures collaborations.

Je vous cite juste 2 cas courants dans le Monde du recrutement, que j’ai déjà connus :

  • Vous pourriez être amené(e) à postuler à une autre offre d’emploi au sein de la même entreprise et le recruteur aura déjà une image positive de vous, ou bien c’est même lui qui vous recontactera pour un entretien sur cette nouvelle opportunité
  • Le recruteur est un consultant travaillant en cabinet de recrutement : vous avez refusé une offre pour un de ses clients, cependant il pourrait avoir d’autres opportunités dans des entreprises différentes, à court ou moyen terme.

7 conseils pour refuser une offre d’emploi

Le silence n’est pas une option

Certains pourraient être tentés de ne pas répondre et de « ghoster » le recruteur, particulièrement s’il y a eu une mauvaise expérience pendant l’entretien : on vous a manqué de respect d’une manière ou d’une autre, les valeurs de l’entreprise vous sont plus que questionnables, la proposition salariale qui vous est faite est farfelue…

Vous avez des standards professionnels plus élevés que les recruteurs qui ont pu vous malmener ou « balader » au cours de votre recherche, vous ont fait patienter, ne vous ont jamais répondu…

Mon conseil pour votre carrière est de maintenir une image professionnelle en toutes circonstances. Concrètement ici, il est important de refuser une offre d’emploi en donnant une réponse pour clôturer le sujet et passer à autre chose, sans risquer de possibles conséquences négatives.

Choisir le bon moment

Une question que l’on me pose souvent, c’est de savoir quand refuser une offre d’emploi.

Imaginez la situation suivante : vous postulez à une offre d’emploi par email, et dans la minute qui suit, vous recevez une réponse négative. Auriez-vous le sentiment que votre candidature a été analysée avec l’attention qu’elle mérite ? Même question si vous postulez, et que le jours passent, sans que vous ne receviez de réponse.

C’est exactement le même principe pour votre refus de l’offre d’emploi.

Je vous conseille de ne pas répondre trop rapidement, de manière à illustrer le processus de réflexion (cela, même si votre décision avait été prise dès l’entretien), ni trop tardivement, par respect pour vos interlocuteurs et les autres candidats qui attendent. Car l’entreprise va en effet souvent suspendre son processus de recrutement le temps d’avoir la réponse du candidat sélectionné en première intention.

Un délai de 48h par exemple permet de refuser une offre d’emploi en répondant à ces deux critères.

signe de mains croisées à l'avant pour refuser une offre d'emploi

Choisir la modalité de réponse

Lorsque vous avez à décliner une offre d’emploi, il vous faut sélectionner le canal par lequel faire connaître votre décision. Pour beaucoup de personnes, le premier réflexe est d’utiliser un mail.

Je comprends parfaitement les avantages mis en avant : efficacité et rapidité, car le sujet peut être clos pour vous en 2 minutes, pour les plus introvertis (sans aucun jugement de ma part bien sûr) cela permet d’éviter d’avoir à « affronter » à nouveau le recruteur, dont les réactions peuvent être imprévisibles…

Si vous avez lu mon livre ou d’autres de mes articles, vous savez que je suis partisan d’une relation symétrique entre candidats et recruteurs. Par conséquent, mon conseil est d’utiliser le même canal que l’employeur potentiel a utilisé pour vous faire la proposition.

Souvent, le recruteur vous présentera la proposition par téléphone et doublera d’un mail de confirmation, qui engage juridiquement la société quant à la proposition d’embauche. Je vous conseille alors de privilégier le téléphone pour décliner l’offre d’emploi de vive voix.

Et, j’ai déjà eu le cas, si vous voulez vraiment être professionnel(le), jouez le jeu jusqu’au bout ! Il ne s’agit pas d’appeler et de laisser un message vocal indiquant que vous refusez l’offre d’emploi (car le recruteur est souvent au en entretien). Donnez véritablement la chance qu’un bref échange puisse avoir lieu – voir plus bas un exemple.

Si en revanche la proposition vous a été faite par mail uniquement, il est tout à fait légitime de répondre par ce biais-là.

Annoncer la décision

Le cœur de votre message doit être l’annonce de votre refus de l’offre d’emploi qui vous a été faite.

Cela ne veut pas dire qu’il faut que cette annonce soit délivrée de façon « brute », je vous conseille de la faire avec tact, tout en sachant user de fermeté si nécessaire.

Votre décision a en effet été prise, veillez donc à ce qu’il n’y ait pas d’ambiguïté sur votre refus, et restez cohérent(e) – autrement, cela pourrait s’apparenter à de la négociation, notamment vis-à-vis de la rémunération, et il y a d’autres stratégies pour cela.

Vous pouvez si vous le souhaitez expliquer exactement pourquoi vous déclinez l’offre d’emploi, cependant dans la majorité des cas je vous conseille de ne pas vous étendre sur les raisons de votre décision. Il est en effet légitime que le recruteur s’attende à connaître le rationnel, mais il ne s’agit pas ici de démarrer un nouvel entretien.

L’objectif est avant tout de clôturer une série d’échanges de manière courtoise et professionnelle. Donnez un axe de votre réflexion ou une raison principale mettant en évidence que cela ne correspond pas à vos aspirations professionnelles ou personnelles. Cela suffit à montrer que vous avez analysé la situation et n’avez pas tiré votre décision de refuser une offre d’emploi à pile ou face…

Remercier le recruteur

Quelle que soit la raison principale qui vous fait refuser une proposition d’embauche, remerciez le recruteur pour son temps et l’opportunité d’avoir pu avoir cet échange professionnel.

C’est une marque de courtoisie et de respect qui contribuera à laisser une image professionnelle auprès de lui. Vous pourrez ainsi partir avec des points d’avance s’il y avait par la suite une autre opportunité en lien avec lui, que cela soit dans cette entreprise, ou par la suite.

Faire une recommandation

Vous avez refusé l’offre d’emploi car elle ne correspondait complètement pas à vos attentes, mais peut-être qu’elle pourrait intéresser un membre de votre réseau qui des critères différents ?

Si c’est le cas, vous avez ici une opportunité de marquer des points sur deux tableaux : en aidant votre relation professionnelle, que vous pourrez recommander auprès du recruteur, tout en aidant l’entreprise en proposant une personne dont elle n’avait pas encore considéré la candidature.

Même si le recruteur ne retenait pas la proposition, cette démarche sera souvent très appréciée et laissera une image positive de vous.

Garder contact

Lorsque les échanges ont été intéressants et professionnels, je vous recommande de garder le contact avec le recruteur. Cela peut être par le biais de LinkedIn, par exemple. Cela pourrait vous ouvrir des portes inattendues un peu plus loin sur votre parcours.

Anticiper et gérer les réactions possibles

Vous pouvez vous attendre à avoir différents types de réactions dès que vous avez à refuser une offre d’emploi. Je les ai toutes vécues en tant que candidat lorsque j’ai refusé des offres (côté recruteur vous devinerez facilement où je me place), et on m’a partagé beaucoup d’anecdotes au cours de ma carrière.

On les passe en revue, du plus au moins fréquent.

Le recruteur accepte le refus de la proposition d’embauche

Dans beaucoup de cas, le recruteur comprendra votre refus, car cela fait partie du business.

L’entreprise reçoit plusieurs candidats pour choisir le meilleur pour elle, il est normal que les candidats comparent les entreprises et cherchent à décrocher l’emploi qui leur correspond le mieux, vous n’êtes pas d’accord ?

Vous avez vu, on en revient à la symétrie de la relation candidats – recruteurs que je défends…

Le recruteur négocie

Dans certains cas, le recruteur ne comprend pas (ou ne veut pas comprendre) le refus de l’offre d’emploi, et essaie de négocier pour vous embaucher malgré tout. Typiquement, cela peut passer par l’étude d’une nouvelle proposition de collaboration (augmenter le salaire, essentiellement).

C’est pour cela qu’il est important de ne pas refuser l’offre avec ambiguïté.

Si votre décision est prise, et que vous ne souhaitez pas rejoindre l’entreprise, il faut absolument que cela soit clair. Et par conséquent, rien de ce que dira le recruteur ne devrait vous faire changer d’avis.

Et si on vous fait une nouvelle proposition salariale à, mettons, 30% de plus, vous me demandez ?

La question que je peux vous poser en retour c’est, si l’entreprise évalue vraiment vos compétences à ce montant, pourquoi a-t-on commencé par vous faire une offre beaucoup plus basse ?

Le recruteur exprime ses émotions

Ce cas de figure peut malheureusement arriver quand on a à refuser une offre d’emploi. Un recruteur qui refuse le « non » en tant que réponse, persuadé de l’attractivité de l’offre, de sa performance pour vendre le poste, touché par la frustration ou que sais-je encore. Il va « vider son sac » et vous expliquer pourquoi vous vous trompez, ou pourquoi vous lui avez fait perdre son temps si précieux.

Mon conseil si cela vous arrive : ne le prenez pas personnellement (lisez le paragraphe suivant pour un aperçu de ce qui se cache derrière) et n’entrez surtout pas dans son jeu, en essayant d’argumenter. Coupez-court à la discussion rapidement, en expliquant que votre décision est déjà prise et que vous vous y tenez.

Pourquoi ces réactions ?

Sauf si vous détestez tous les recruteurs et n’avez aucune empathie pour eux (je peux le comprendre si vous avez pris trop de « coups » dans votre recherche, mais cheminons ensemble pour faire évoluer cette situation), vous pouvez accepter qu’ils sont humains et essayer de vous mettre à leur place un instant.

Et je ne dis pas cela parce que recrute depuis plus de 15 ans.

Beaucoup de recruteurs ont des conditions de travail que vous n’imaginez pas : des amplitudes horaires importantes (recevoir en entretien les candidats qui sont en poste avant ou après les horaires de bureau classiques…), une pression pour l’atteinte d’objectifs…

Il peut ainsi arriver qu’il y ait de mauvaises réactions dans certaines circonstances, et c’est sans parler des compétences qui parfois ne sont tout simplement pas la hauteur, comme cela peut arriver dans toutes les professions.

Mais ne nous égarons pas, ce n’est pas le sujet de l’article. Il ne s’agit pas de sortir les violons pour les recruteurs, mon conseil est avant tout celui-ci : apprendre à refuser une offre d’emploi de manière professionnelle pour que cela vous aide dans votre carrière.

photo d'un panneau stop pour symboliser le fait de refuser une proposition d'embauche

Exemples de refus de proposition d’emploi

Je vous donne ici 3 exemples pour refuser une offre d’emploi que vous pourriez utiliser qui cochent toutes les cases de ce que nous venons de voir ensemble : faire l’annonce du refus sans ambiguïté, ne pas s’étendre sur les raisons détaillées, remercier et faire preuve de courtoisie. En somme, faire preuve de professionnalisme.

Refuser une proposition d’embauche exemple de mail

Madame, Monsieur,

Je vous remercie pour la proposition d’embauche que j’ai bien reçue, ainsi que pour le temps que vous m’avez accordé lors de nos échanges.

Après longue réflexion, j’ai décidé de ne pas y donner suite, celle-ci ne correspondant pas complètement à mon projet professionnel.

Je vous souhaite de trouver rapidement la bonne personne pour le poste, et vous prie d’agréer mes meilleures salutations.

Refuser une proposition d’embauche exemple de réponse par téléphone

Voici un exemple de script que vous pourriez utiliser comme base pour refuser l’offre d’emploi par téléphone :

Bonjour,

Je souhaite tout d’abord vous remercier pour l’offre d’emploi que vous m’avez faite, et nos échanges.

Après une réflexion approfondie, j’ai décidé de poursuivre une autre opportunité qui correspond davantage à mes ambitions de carrière actuelles.

Je vous souhaite de trouver rapidement la bonne personne pour le poste.

Refuser une proposition d’embauche exemple de réponse par téléphone lorsque le recruteur est injoignable

Lorsque le recruteur est injoignable par téléphone, je vous conseille de réessayer de le joindre au moins une deuxième fois, le lendemain par exemple. Si vous arrivez à nouveau sur le répondeur, vous pouvez alors lui laisser un message de ce type :

Bonjour,

Je vous appelle concernant la proposition d’embauche que vous m’avez adressée.

Je souhaitais tout d’abord vous remercier pour l’offre, mais ai décidé de la refuser.

J’ai cherché à vous joindre sans succès depuis hier pour pouvoir vous donner ma réponse de vive voix, néanmoins, je n’ai pas souhaité vous faire patienter plus longtemps. Je reste bien sûr joignable si vous souhaitez évoquer les raisons.

Je vous remercie pour nos différents entretiens et vous souhaite de trouver rapidement la bonne personne pour le poste.

Conclusion

Si vous avez cliqué pour aller directement à l’essentiel, voici ce qu’il est important de retenir : refuser une offre d’emploi fait partie des compétences indispensables dans une carrière. Il vaut mieux le faire de manière professionnelle, en remerciant son interlocuteur pour l’offre, puis en exprimant sa décision de manière claire et respectueuse, tout en évitant de trop entrer dans les détails.

De cette manière, vous maintiendrez une bonne image et favoriserez les futures opportunités.


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