Votre lundi matin est devenu un calvaire tellement vous traînez des pieds pour aller au travail, et vous attendez avec impatience le week-end ?
Vous aussi vous détestez votre travail ?
Vous vous demandez comment faire pour vous sortir de cette situation, et vous épanouir enfin au travail ?
Je suis passé par là.
Dans cet article, je vous présente étape par étape comment vous pouvez reprendre le contrôle de votre vie professionnelle.
Et tout commence par la prise de conscience.
C’est parti.
Je déteste mon travail : la prise de conscience
Il était une fois…
Nous sommes dimanche soir.
Je suis anxieux, j’ai la boule au ventre. Ça ne s’est pas déclaré d’un coup, ça a commencé un peu plus tôt dans la journée, et c’est monté progressivement. Ça finit par s’imposer à moi, je ne peux plus l’ignorer. Et plus j’y pense, plus il est difficile de me débarrasser de ce sentiment d’anxiété.
Mais qu’est-ce qui m’arrive ?
Je crois que je le sais très bien.
C’est la fin du week-end, et demain il faut retourner au travail.
Si je voulais minimiser, je pourrais dire que c’est une réalité qui ne m’enchante guère…
La vérité, c’est que c’est bien plus fort que ça.
Détester son travail, vous en avez peut-être eu l’expérience, ça peut se manifester de nombreuses façons. Dans la tête, dans le corps.
Vous savez, c’est cette sensation qu’on a parfois connue enfant, avant de reprendre l’école :
- Parce qu’on préférerait rester à la maison pour jouer
- Parce que c’est la fin des vacances
- Parce qu’on a changé d’école et qu’on ne connaît personne
- Parce que ça ne se passe pas très bien avec l’enseignant, ou que la matière ne nous plaît pas.
J’essaie de chasser de ma tête les mauvaises pensées, en me lançant un « Ressaisis-toi bon sang ! » bien senti.
Parfois ce petit coup aux fesses fonctionne, et je peux profiter des derniers moments du week-end avant d’être rattrapé par la reprise du lundi matin.
Cette fois-ci, cela n’a pas suffi.
Ma soirée est polluée par les sentiments négatifs, et je vais me coucher avec…
Une fin de week-end de ce type, ça vous est déjà arrivé ?
Lorsqu’il y en a plusieurs qui s’enchaînent, on se dit qu’il y a vraiment quelque chose qui ne va pas.
Qu’il faut changer.
Quel que soit votre cheminement, la prise de conscience que vous en avez marre de votre travail, ou que vous ne le supportez vraiment plus, est la première étape.
Vous êtes tenté de chercher un autre travail au plus vite pour être mieux, (re)trouver de l’équilibre ?
Attendez un instant, ne brûlez pas les étapes.
Si vous voulez être bien au travail de manière durable, posez-vous d’abord un peu pour examiner les causes qui font que vous détestez votre travail.
C’est ce que nous allons voir tout de suite.
Et cela vous permettra ensuite de prendre la meilleure décision pour vous.
Détester son travail : les causes
Arrivé ici, vous avez identifié que c’est bien votre travail qui vous pose problème.
Félicitations, c’est déjà un point de départ essentiel pour améliorer votre situation.
Mais ce n’est pas suffisant.
Le risque ici comme je commençais à le dire, c’est de prendre le raccourci « je ne supporte plus mon travail » et d’en chercher un autre au plus vite, sans rechercher les vraies causes.
En effet, il est tout à fait possible de trouver rapidement, surtout si vous maîtrisez bien la recherche d’emploi.
Le risque alors, si vous n’avez pas mis précisément le doigt sur ce qui ne va pas, c’est de vous retrouver rapidement dans la même situation, une fois l’euphorie du changement passée (bon ok, vous pouvez avoir obtenu une augmentation de salaire au passage, mais ça ne fait pas tout, vous verrez).
Je vous conseille donc pour cette deuxième étape de déterminer véritablement ce qui fait que vous en avez marre de travailler, en ce moment précis.
Vous pourrez alors choisir la meilleure option pour vous, parmi celles que je vous présenterai dans la partie suivante.
Pour ce qui est des causes lorsqu’on déteste son travail, elles sont multiples.
On va tout de suite en passer quelques unes des principales en revue.
1) Vous êtes dans le mauvais environnement
On peut en avoir marre pour plusieurs raisons liées à l’environnement de travail.
Je range ma boule de cristal, toute ressemblance avec une situation que vous connaissez aujourd’hui ne serait que fortuite…
Votre service ressemble à un « panier de crabes » ? Vous avez des collègues mesquins, qui vous font des coups bas ? (lancer des rumeurs, vous glisser des peaux de banane…)
Une ambiance de travail délétère peut à elle seule très vite faire détester son travail, même si le métier vous plaît.
Rien que de penser à votre chef, vous avez les poils qui se hérissent ? Il est incompétent et n’y connaît pas grand chose à votre job ? Il vous donne des tâches idiotes, qui vous font perdre du temps ?
Le management défaillant est un autre facteur majeur qui fait détester son travail. D’ailleurs soit dit en passant, c’est la cause numéro 1 des démissions.
Dans votre boite vous avez vous aussi des petits comiques ? Vous savez, ces personnes qui vous demandent si vous avez pris votre après-midi quand vous partez à 17h ? On vous force à venir à des évènements de « team building », pour faire comme si tout le monde était copain ? Ou encore, votre entreprise a des pratiques qui vous dérangent ?
Une culture d’entreprise en décalage avec vos valeurs, c’est comme si vous essayez de marcher avec un caillou dans votre chaussure (et parfois, on parle d’un très gros caillou…).
Si on continue malgré tout, ça fait mal, on en a marre et on a qu’une seule envie, que ça se termine !
Vous êtes surchargé de travail ? Vous êtes tellement sous l’eau que vous allez finir par avoir des nageoires qui poussent ? Ou au contraire, vous vous tournez tellement les pouces que la luxation vous guette ?
Une charge de travail inadaptée est une autre cause du désamour pour le travail. Finalement pour que ça marche, c’est comme une recette de cuisine : si vous ne mettez pas assez de sel, c’est fade, sans intérêt, et au contraire si vous en mettez trop, c’est immangeable.
Vous le voyez avec ces quelques exemples : vous pouvez à la fois aimer votre métier, mais détester votre travail.
Tout cela à cause d’un ensemble d’énergumènes, d’une organisation ou plus généralement d’un environnement de travail qui est à la ramasse.
2) Vous n’avez pas de reconnaissance (on va parler salaire)
Vous faites du bon travail et n’êtes pas reconnu à votre juste valeur ? Même si votre travail est de qualité, vous avez l’impression que votre hiérarchie ne le remarque pas, ou pire, s’en fiche complètement ? Au moment des augmentations, vous constatez un décalage entre votre investissement et ce que vous obtenez finalement ?
Le manque de reconnaissance peut à la longue faire détester son travail.
Car la plupart du temps, la satisfaction du travail bien fait n’est pas suffisante.
Il y a de grandes chances que, tout comme moi, vous ne soyez pas un artisan, ou un artiste (je veux dire à titre professionnel, je ne parle pas des loisirs, où vous pouvez être très doué).
C’est-à-dire que vous ne réalisez pas un produit, ou une œuvre, de A à Z.
Une situation typique où un travail bien fait peut vous amener énormément de fierté et de satisfaction.
Il y a plutôt de fortes chances que votre travail aujourd’hui consiste à réaliser une tâche bien spécifique (pour la création d’un produit par exemple) ou bien une partie d’une activité.
C’est le résultat de plusieurs décennies de mutation du monde du travail, pour aller vers plus de productivité – mais ne nous égarons pas du sujet qui nous intéresse.
Bref, dans ces conditions, la reconnaissance est importante. Car nous sommes des humains, pas des machines.
Et elle peut prendre plusieurs formes : un manager ou un collègue qui remarque que vous avez fait du bon travail, un client qui vous remercie pour votre professionnalisme…
Les espèces sonnantes et trébuchantes sont aussi un marqueur de reconnaissance.
Quand vous recevez une augmentation ou une prime, l’entreprise vous envoie un message, c’est une récompense pour le travail accompli.
En conclusion, si vous vous décarcassez au travail sans la moindre reconnaissance (pas d’encouragements, pas d’augmentations ou bien des augmentations ridicules au vu de ce que vous apportez…), il est normal que vous ayez les plus grandes difficultés à maintenir votre motivation.
Peu à peu, elle s’érode, et vous pouvez à la longue en venir à détester votre travail.
3) Vous êtes dans le mauvais job
Votre métier ne vous convient pas (ou plus) ? Vous trouvez vos missions inintéressantes, vous vous demandez ce que vous faites là ? Vous aimeriez faire autre chose ?
Un problème d’orientation professionnelle peut se déclarer tôt ou tard dans la carrière.
Et quand vous l’exprimez, ça peut se manifester par un « j’en ai marre de travailler » qui est finalement assez diffus, ou bien un « je ne supporte plus mon travail », qui est lui très ciblé sur votre situation actuelle.
Mais derrière cela, ce n’est pas l’environnement de travail ou ses conditions qui sont la cause première (même si cela peut y contribuer).
Non, c’est avant tout le métier qui pose problème.
Parce que vous vous y êtes orienté par défaut, ou avez fait une erreur, et avez poursuivi sur cette voie.
J’en sais quelque chose, comme vous le savez si vous avez lu mon histoire.
Eh oui, il faut bien réaliser son insertion professionnelle à un moment donné, gagner de quoi vivre, payer les factures, réaliser ses projets personnels…
C’est aussi ce qui peut vous arriver au bout de quelques années, lorsque votre vision de votre métier est altérée.
Vous en aviez une certaine idée avant de l’exercer, mais là vous avez vraiment vu les coulisses, les contraintes, les pratiques contraires à vos valeurs…
Peut-être aviez-vous commencé avec une vision idéalisée, et sur la durée vous avez fini par en être dégoûté.
Bref, ça ne vous correspond plus du tout. Et ça peut mener à détester son travail.
4) D’autres facteurs vous font détester votre travail
Vous rentrez chez vous complètement rincé ?
A peine le temps de manger un morceau, prendre une douche (si vous êtes du soir) et aller vous coucher, pour recommencer le lendemain ?
Détester son travail, c’est aussi possible à cause de facteurs tels qu’un temps de trajet abominable, ou des horaires infects.
C’est ce qu’il peut arriver si votre lieu de travail est particulièrement mal desservi par les transports, qu’il y a des embouteillages monstre sur le trajet, que les horaires sont pénibles.
Peut-être que vous aviez du télétravail, qui vous permettait d’avoir une organisation « vivable », mais l’entreprise est revenue dessus ?
Bref, tout cela vous pèse, compte tenu des contraintes liées à votre lieu de domicile.
Et vous détestez ça.
Tout ce stress et cette fatigue, qui s’accumulent sur la durée.
Vous aspirez à plus de facilité, à de la sérénité. Et vous avez raison.
Les 4 options pour reprendre le contrôle
Vous avez identifié que le travail était source de souffrance chez vous (vous en avez marre, n’aimez pas (ou plus) votre travail, voire le détestez), et mis le doigt plus précisément sur ce qui coince ?
Bien, vous avez maintenant plusieurs options à votre disposition.
Si on se concentre sur celles qui sont centrées sur le problème (c’est-à-dire vous échapper de votre situation), il y en a 4 principales.
Au-delà des accompagnements que je réalise, je les ai toutes vécues à titre personnel.
Je vous les présente tout de suite.
1) Quitter votre travail
Vous ne supportez plus votre travail et voulez en finir au plus vite ?
La première option qu’on va explorer, c’est celle de remettre votre démission, sans plus attendre. Claquer votre dém, comme on dit quand on en a ras-le-bol.
Vous avez le rêve d’entrer dans le bureau de votre chef ou de la direction, en chantant « au revoir, au revoir président ! » ?
Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous faire (re)découvrir cette publicité marquante :
Avouez que ça parait séduisant par rapport à ce que vous vivez au quotidien…
Bon, nous sommes toujours dans l’article, on peut se permettre de vivre un peu ce fantasme !
Car dans la vraie vie, qu’est-ce qui se passe très concrètement après ?
2 choses :
- Un avantage, immédiat : un sentiment de soulagement sur l’instant, bientôt vous n’aurez plus à subir tous ces imbéciles et ces situations qui vous font détester votre travail
- Des inconvénients (le 2ème effet Kiss cool, après votre soulagement immédiat) : vous avez un préavis à réaliser, et à l’issue de celui-ci, vous n’aurez plus de revenus.
En effet, la démission étant une privation volontaire d’emploi, vous ne pouvez pas prétendre aux allocations chômage.
Il vaut mieux alors avoir calculé son coup, en ayant prévu de l’épargne, en pouvant s’appuyer temporairement sur un conjoint, en envisageant de faire un job alimentaire en attendant si vous ne retrouvez pas rapidement un emploi correspondant à votre métier…
A préciser tout de même :
- Certaines démissions peuvent être considérées comme légitimes et vous ouvrir des droits
- Il vous est également possible de demander à France Travail (anciennement Pôle Emploi) de réexaminer votre situation au bout de quelques mois.
- Pour toutes ces situations, je vous invite à bien vous renseigner sur les conditions actualisées, par exemple auprès de France Travail, car elles évoluent régulièrement.
Quand on parle de quitter son travail, il y a une autre modalité.
Elle s’applique lorsque vous considérez que votre employeur a un comportement fautif qui rend impossible la poursuite du contrat (harcèlement moral/sexuel, non-paiement du salaire…)
C’est la prise d’acte de la rupture de votre contrat de travail.
Vous pouvez alors cesser le travail immédiatement en informant votre employeur, et devez saisir le conseil de prud’hommes (CPH).
Ce dernier va analyser les faits :
- Si on vous donne raison, la rupture sera requalifiée en licenciement : vous percevrez les indemnités correspondantes, ainsi que les allocations de retour à l’emploi (allocations chômage)
- Si on estime en revanche que vous avez tort, la rupture sera requalifiée en démission.
Nous n’entrerons pas plus en détail, car cette modalité nécessite d’être utilisée avec prudence, et que cet article ne peut pas se substituer à un conseil juridique personnalisé à votre situation.
Pour conclure sur l’option « Quitter son travail » quand on ne le supporte plus :
Démissionner sans rien derrière, je l’ai fait.
Mais avec un risque calculé.
Cela pourrait aussi fonctionner pour vous, cependant si vous m’avez déjà lu dans d’autres articles, vous savez que je vous dis les choses comme elles sont.
Et lorsqu’on me présente des situations, dans la majorité des cas, quitter son travail sans rien derrière n’est pas ce que je conseillerais.
Sauf si vous n’avez pas besoin de travailler pour vivre.
Mais dans ce cas, est-ce que vous seriez en train de lire cet article ?
2) Trouver un nouveau travail
Vous avez sans doute déjà réfléchi à cette deuxième option, et êtes peut-être même déjà engagé dans cette voie, de manière plus ou moins active.
Ici, vous recherchez un autre emploi, un meilleur emploi, qui correspond au métier que vous exercez et que vous connaissez déjà.
Que cela soit dans le même type de poste, ou bien dans un poste avec un peu plus de responsabilités qui peut sembler être une suite logique, pour évoluer en même temps.
Puis vous démissionnez uniquement lorsque vous en avez trouvé un (avec une promesse d’embauche écrite, ne vous fiez pas aux belles paroles, j’ai des anecdotes sur le sujet…).
Voilà une option qui semble plus raisonnable. Moins risquée.
Avantages :
- Vous recherchez sur votre temps libre
- C’est souvent plus facile que lorsqu’on est au chômage. Eh oui, vous le savez peut-être déjà, beaucoup de recruteurs valorisent plus les candidats qui sont déjà en poste. En se disant qu’ils ont plus de « valeur ». C’est complètement débile, on est bien d’accord, mais c’est la triste réalité…
- Vous avez une position plus forte pour négocier votre salaire et les autres conditions, car vous n’avez pas à choisir entre l’offre de l’employeur et un retour à une situation potentiellement précaire sur le plan financier
- Si vous échouez, parce que votre technique de recherche d’emploi n’est pas encore au point (rassurez-vous, vous pouvez vite progresser en continuant ici, avec les efforts appropriés), cela ne change pas votre situation initiale : vous avez toujours votre travail.
Inconvénients :
- Pendant cette recherche, vous continuez à subir votre situation. Et je sais que celle-ci peut complètement drainer votre énergie : lorsqu’on ne supporte plus son travail, que cela devient pénible de simplement y remettre les pieds, de croiser son chef ou ses collègues… Par conséquent, ce n’est pas toujours évident de décrocher un entretien ou se montrer sous son meilleur jour à cette occasion, alors qu’on est totalement épuisé…
- Il peut y avoir des challenges d’ordre logistique. Peut-être que vous avez des horaires compliqués, avec une coupure au milieu, ou bien vous êtes cadre et avez une grande amplitude horaire ? Il peut être difficile de planifier un entretien d’embauche dans ces conditions, surtout si le lieu est éloigné. Les congés/RTT ou la visio peuvent être vos meilleurs amis !
- Vous en voyez d’autres ?
Dans de nombreux cas, lorsqu’on me demande un accompagnement, c’est cette option qui est retenue.
Elle permet de concilier sécurité et évolution rapide vers un nouvel emploi, avec la méthode et les efforts appropriés. Cela ne veut pas dire qu’on s’épuise à la recherche, bien au contraire. Il s’agit d’être stratégique et de démultiplier vos résultats.
Et vous verrez que le travail que vous détestiez ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir.
3) Vous ré-orienter
Vous avez identifié que votre métier ne vous convenait plus ? (peut-être même que vous l’avez toujours détesté)
Le risque pour vous ici est de changer de travail sans changer de métier, en pensant que cela va résoudre vos problèmes de satisfaction au travail.
J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez souvent trouver relativement facilement.
Si vous exercez votre métier depuis un moment, vous avez développé les compétences nécessaires, et pourriez être très rapidement opérationnel dans une autre structure – ça, les recruteurs y sont particulièrement sensibles.
Vous pourriez tout à fait décrocher un job mieux payé, mieux localisé, dans un environnement plus sympa. Ne plus côtoyer tous ces crétins qui vous pourrissent la vie.
Et c’est déjà beaucoup, ça peut vous changer la vie et vous rebooster, à court terme tout du moins.
La mauvaise nouvelle, c’est que l’effet positif en changeant de job est souvent de courte durée.
Si vous ne supportez plus votre travail car il y a un décalage avec vos valeurs, par exemple, ce n’est pas une amélioration des conditions qui vous permettra de vous épanouir au travail.
Il est nécessaire de réaliser un travail pour identifier votre voie, celle qui vous correspond réellement.
Puis mettre en œuvre la transition, de manière méthodique, en prenant en compte votre situation et les dispositifs existants.
C’est un travail que vous pouvez réaliser seul ou avec un accompagnement.
Je ne vais pas vous mentir, cela va demander des efforts.
Une reconversion professionnelle est souvent synonyme de formation, de reprise d’études. Il faut refaire ses preuves.
Je le sais, je l’ai fait.
Mais si j’en suis capable, vous l’êtes également.
Et de l’autre côté, une nouvelle vie professionnelle commence.
Votre épanouissement au travail durable est à ce prix.
4) Contenu réservé aux abonnés
Vous en avez marre de travailler pour enrichir un patron ?
Vous avez des idées que vous ne pouvez pas mettre en place car elles n’intéressent personne ?
Vous ne supportez plus d’être noyé dans la bureaucratie, de devoir demander validation pour la moindre chose qui est pourtant nécessaire sur le terrain ?
Vous voulez aider plus de personnes qu’il n’est possible dans votre situation actuelle ?
Pourquoi ne pas envisager de monter votre boite, et être votre propre patron ?
Vous mettre à votre compte, c’est la quatrième option pour quitter un travail que vous détestez.
Ça aussi je peux vous en parler d’expérience personnelle.
C’est un rêve pour de nombreux salariés.
Et je sais parfaitement les principaux avantages que vous y voyez :
- La liberté :
- ne plus avoir à rendre des comptes à un patron : plus d’autorisations à demander, plus de satanés reportings à faire…
- pouvoir choisir vos missions : sélectionner en priorité ce que vous préférez
- faire sauter votre temps de trajet, et pouvoir choisir vos horaires : avoir une organisation quotidienne plus facile avec les enfants, pouvoir caler vos séances de sport, partir en week-end plus tôt ou pouvoir le prolonger si cela vous chante…
- Pouvoir gagner plus, ce que vous méritez vraiment : ne plus être limité par une politique de rémunération et d’augmentation complètement à côté de la plaque.
On pourra en parler plus longuement à une autre occasion si ça vous intéresse, en tout cas, il vous faut aussi prendre en compte le revers de la médaille.
Vous savez, ce côté qu’on regarde moins, car on est avant tout attiré par le changement positif (c’est normal).
Dans votre analyse, il vous faut prendre en compte ces inconvénients, en tout cas ils le sont pour de nombreuses personnes :
- Adieu la relative sécurité de l’emploi, le salaire assuré à la fin du mois, la mutuelle prise en charge par l’employeur, les congés payés… Si vous voulez faire bouillir la marmite, il vous faut de l’activité. Pour ça il vous faut des clients. Et souvent, au début tout du moins, cela passe par de la prospection : un domaine inconnu pour la plupart des salariés, et qui n’est pas forcément évident.
- Il faut savoir être un véritable couteau-suisse et se former (ou se faire accompagner) dans de nombreux domaines, qui ne sont pas votre cœur de métier : comptabilité, fiscalité, juridique, commercial, communication, marketing…
- Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. OK, cette phrase n’est pas de moi, si vous avez la référence, vous aurez forcément pensé à Spider-man (je vous mets l’extrait du film de Sam Raimi juste après, la réplique est à 1’33 »). Ce point est surtout vrai si vous avez monté une boite et avez embauché des salariés, car vous avez alors plusieurs destins entre vos mains, il ne s’agit pas de faire n’importe quoi (même si c’est ce que vos patrons actuels font, mais vous valez mieux qu’eux). Si vous êtes seul à votre compte, vous avez notamment des responsabilités en termes de déclarations sociales et fiscales, il vaut mieux être carré !
Pour conclure sur cette option, l’entrepreneuriat peut être une aventure absolument incroyable.
On peut s’y réaliser complètement, et ne jamais envisager de retourner dans le salariat.
Mais ce n’est pas pour tout le monde. Cela demande un certain état d’esprit, une capacité de travail et d’adaptation particulières, de la résilience.
Car c’est un peu comme le mariage : si vous choisissez d’être maître à bord, c’est dans les bons comme les mauvais moments.
Petit point d’étape
Le travail d’identification des causes, important pour prendre la bonne décision ensuite, vous pouvez le faire seul, ou en étant accompagné.
Selon votre situation, il ne faut pas hésiter à avoir recours à un regard extérieur, expérimenté, neutre et bienveillant.
Pourquoi ?
Parce que lorsqu’on est épuisé, qu’on « prend des coups » au travail, on peut manquer de recul. Les émotions peuvent embrumer l’horizon.
Et prendre une mauvaise décision à ce moment, c’est perdre du temps, perdre de l’énergie en restant enfermé dans une situation qui ne correspond pas au résultat attendu.
L’accompagnement individuel permet de faire rapidement émerger une solution sur mesure, de bâtir un plan d’action solide et réaliste, qui vous permet de (re)prendre plus rapidement le contrôle de votre vie professionnelle.
L’alternative
Peut-être que vous vous dites que les options ci-dessus ne sont pas pour vous.
Que ça demande trop d’effort.
J’ai une bonne nouvelle, il y a une alternative.
Ne rien faire.
D’ailleurs vous pouvez arrêter la lecture de cet article tout de suite, et faire comme si vous n’aviez rien vu.
Je suis sérieux.
Vous savez quoi ?
Ça aussi, j’ai testé.
Vous pouvez faire le dos rond. Serrer les dents, vous dire que ça va bien finir par s’arranger…
Si vous détestez votre travail, vous pouvez essayer de vous faire une carapace, jusqu’à un certain point. Jusqu’à ce que vous ne le supportiez plus du tout.
Car pendant ce temps, votre énergie vous échappe.
Ce que vous êtes en train d’essayer de faire, c’est de retenir de l’eau avec une passoire.
Alors s’il y a peu de trous et qu’ils sont petits, vous pouvez y arriver un certain temps.
Mais vous vous retrouverez inexorablement avec une passoire vide.
Et là c’est beaucoup plus difficile de remplir à nouveau le récipient.
C’est exactement le mécanisme du burnout, dont j’ai parlé dans cet article, lorsque votre corps finit par vous faire entendre ce que votre raison ignore.
Mais reprenons-nous.
Car vous pouvez vous créer un avenir meilleur, et on va tout de suite voir comment.
Le passage à l’action
Voilà nous y sommes.
La véritable clé pour sortir de votre situation.
Imaginez.
Dans quelques mois, vous êtes dans un poste qui vous plaît.
Les missions sont intéressantes, votre chef vous fait confiance, on vous laisse vous organiser.
Les conditions sont satisfaisantes, les gens sont sympa, l’ambiance conviviale.
Tout cela parce que vous avez analysé votre situation, avez choisi une option et êtes passé à l’action.
Vous avez accepté de faire les efforts nécessaires, et avez (re)mis votre vie professionnelle sur les rails. Et vous en récoltez les bénéfices.
Tout ça ne vous donne pas envie de passer à l’action ?
Si c’est le cas, je peux le comprendre, ce n’est pas grave.
Vous n’être pas encore prêt, vous ne détestez pas suffisamment votre travail.
Il vous faut un déclencheur.
Et il va arriver, tôt ou tard, croyez-moi (je suis déjà passé par là).
Ça me fait penser à cette scène du film Les 3 frères, où un Didier Bourdon arrivé au bout du rouleau va avoir la fameuse goutte d’eau qui fait déborder le vase (zappez à 1’38 » pour la réplique) :
Votre déclencheur va prendre différentes formes, selon votre situation.
Peut-être que ça sera la tâche stupide de trop qu’on vous demande de réaliser.
Peut-être que ça sera un autre coup bas de collègues jaloux et/ou méchants.
Peut-être que ça sera une remarque voire un recadrage injustifié de votre [mettez le qualificatif de votre choix] de chef.
Peut-être que ça sera une maigre augmentation de seulement 1%, alors que vous avez fait du super boulot toute l’année (et que le coût de la vie a lui augmenté de 6% sur la même période…)
Ou si vous avez vraiment trop attendu et ignoré tous les signes, peut-être qu’un matin vous n’arriverez plus à sortir de votre lit pour aller au travail : vous n’aurez alors plus le choix, si vous voulez préserver ce qu’il vous reste de santé et remonter la pente.
Mais avant d’en arriver là, vous avez des marges de manœuvre.
Vous pouvez (re)prendre la main sur votre situation, seul, ou avec un coup de pouce si besoin.
Parce que vous savez que c’est important. Qu’on passe beaucoup de temps au travail.
Vous en êtes capable.
Vous savez que vous méritez mieux, qu’il est possible d’être épanoui.
Alors vous décidez de passer à l’action, d’écrire la nouvelle page de votre vie professionnelle.
Et plus rien ne sera jamais comme avant.
A vos succès !
Cet article vous a plu ?
Je vous invite à le partager si vous pensez qu’il peut être utile à quelqu’un d’autre.
N’oubliez pas de télécharger votre ebook offert « Les 15 règles d’or pour réussir sa recherche d’emploi », simplement en vous inscrivant à la newsletter – j’y partage des contenus exclusivement pour les abonnés.
Vous apprécierez sûrement d’autres articles de mon blog, et pouvez en apprendre plus sur mon livre ici.