Vous continuez à souffrir du burnout dans votre travail ?
Laissez-moi deviner.
Une des raisons, c’est que vous ne pouvez pas quitter votre travail sans rien derrière.
Oh, je sais que ce n’est pas la seule.
Je suis moi aussi passé par le burnout. Je vous comprends.
Je sais que quand le burnout s’est installé, de manière insidieuse, vous vous êtes peut-être dit que ça n’allait pas durer.
Que que ça allait s’améliorer.
Qu’il s’agissait d’une surcharge de travail temporaire, et qu’une fois ce projet ou cette mauvaise période passés, la charge allait diminuer.
Qu’il allait y avoir du renfort dans l’équipe.
Ou qu’on finirait bien par se rendre compte des injustices.
Par reconnaître ce que vous apportez vraiment à l’entreprise.
Malheureusement, force est de constater que la plupart du temps, cela ne va pas en s’améliorant.
Et la progression dans le burnout ne vous aide pas à vous en sortir.
C’est comme si on remplissait votre sac à dos avec des pierres, et qu’il fallait continuer à marcher, coûte que coûte.
Les symptômes physiques et psychiques se mutliplient.
Vous êtes épuisé. Peut-être en arrêt maladie.
Comment faire pour améliorer votre situation dans ces conditions ?
Pour rechercher puis trouver un nouvel emploi ?
Arriver à y voir plus clair ?
Vous avez un loyer à payer, ou un crédit, il faut pouvoir vous nourrir, payer les factures… Et encore, je n’ai parlé pour l’instant que des indispensables.
Et s’il était possible de quitter son travail tout en bénéficiant des allocations chômage ?
Cela vous permettrait tout d’abord de protéger immédiatement votre santé, en quittant une situation de travail toxique.
Vous pourriez ensuite rebondir, aller plus sereinement vers un meilleur emploi, car vous n’auriez plus de stress financier pour vous loger, vous nourrir, payer vos factures…
Ça tombe bien, car c’est possible, et il y a plusieurs options pour le faire.
Je vous les présente tout de suite.
Les 6 dispositifs pour quitter votre travail suite à un burnout et percevoir les allocations chômage
Je ne fais pas durer le suspense. Vous souhaitez quitter votre travail suite à un burnout tout en bénéficiant des allocations chômage ?
Il y a en réalité 6 principaux moyens de le faire, plus ou moins connus.
C’est parti.
1. La rupture conventionnelle
Le principe de la rupture conventionnelle est simple : vous vous asseyez autour de la table avec votre employeur, et vous mettez d’accord pour mettre fin à la relation de travail.
Il s’agit d’un dispositif de rupture du contrat de travail d’un commun accord qui s’applique aux CDI, et peut être demandé à la fois par vous ou votre employeur.
Elle existe depuis 2008 et le moins que l’on puisse dire, c’est que son succès ne se dément pas (le cap des 500.000 ruptures conventionnelles sur un an a été passé en 2022).
En effet, l’avantage majeur de la rupture conventionnelle est double :
- elle permet de mettre fin à la relation de travail de manière négociée
- surtout, ce qui vous intéresse ici, c’est que vous bénéficiez ensuite du droit aux allocations chômage pour vous permettre de rebondir (à condition de remplir les conditions, notamment la période minimale de travail)
Un autre avantage pour vous concerne le délai de mise en oeuvre.
Comme il ne s’agit pas d’une démission, ni d’un licenciement, vous n’avez pas de préavis à respecter (sauf celui qui aura été négocié).
Le délai minimum de mise en oeuvre est d’environ un mois, il correspond à un certain formalisme administratif à respecter, pour s’assurer que la rupture sera bien valable.
Concrètement, pour le cas général, voici les principales étapes par lesquelles vous passez :
- vous faites connaitre à votre employeur votre souhait de réaliser une rupture conventionnelle
- il faut au moins un entretien avec lui pour définir les modalités de la rupture (date de fin de contrat et indemnités spécifiques de rupture, qui sont au moins égales aux indemnités légales de licenciement)
- vous signez ensuite tous les deux une convention de rupture conventionnelle
- un premier délai de 15 jours calendaires permet à chacune des parties de se rétracter
- à l’issue de ce délai, la convention est envoyée à votre DREETS (Direction Régionale de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités)
- la DREETS a 15 jours (ouvrables cette foi-ci) pour homologuer votre rupture conventionnelle
Votre contrat peut prendre fin dès le lendemain de l’homologation !
Vous le voyez, la rupture conventionnelle pourrait mettre fin relativement vite à vos souffrances liées au burnout, tout en vous sécurisant financièrement.
J’utilise le conditionnel car il y a toutefois un ou deux « mais », qui peuvent être de taille (et je peux vous en dire quelque chose, étant en Ressources Humaines depuis une quinzaine d’années…) :
- le principal obstacle, c’est que votre employeur doit être d’accord
- ensuite, cela nécessite que vous ayez la force de vous asseoir à la table pour discuter avec lui – et je sais que dans certaines situations, c’est demander l’impossible.
C’est pourquoi je vous recommande la plupart du temps de vous faire accompagner dans cette démarche (par exemple par un avocat en droit du travail), pour avoir une évaluation objective de votre situation et améliorer vos chances de succès.
2. La prise d’acte de la rupture
Sortez vos équipements de protection, ici je vais vous parler d’une lame à double tranchant.
Ce moyen de rompre votre contrat de travail peut s’utiliser lorsque votre employeur a un comportement fautif qui rend impossible la poursuite de la collaboration.
Votre burnout est lié en partie à du harcèlement moral ?
Il s’agit d’un des cas permettant la prise d’acte de la rupture du contrat de travail, au même titre que le harcèlement sexuel ou le non-paiement de salaires, par exemple.
C’est un moyen à utiliser avec précaution, mais qui peut vous libérer rapidement d’une situation de souffrance au travail.
En effet, si vous êtes dans un cas couvert par la prise d’acte, vous pouvez arrêter le travail immédiatement (ça c’est séduisant je sais…).
Pour cela, il suffit d’informer votre employeur de votre décision et des faits reprochés.
Vous devez ensuite saisir le conseil de prud’hommes (CPH), qui a 1 mois pour prendre une décision.
Vous pourrez alors bénéficier des allocations chômage si on vous donne raison, car la rupture sera requalifiée en licenciement.
Ouf, tout est bien qui finit bien !
Alors non, ce n’est pas forcément la fin de l’histoire !
Car je vous parlais dès le début d’un double tranchant…
Si on vous donne tort, votre rutpure sera requalifiée en démission. Vous n’auriez alors droit à aucune allocation de retour à l’emploi (ARE).
C’est pourquoi si vous envisagez cette voie, je vous conseille le recours à un avocat en droit du travail pour vous aider à bien évaluer les faits et ne pas prendre de risque inutile.
3. La démission légitime
Le principe général de la démission, c’est que c’est vous qui décidez de partir.
Dans le jargon France Travail (anciennement Pôle Emploi), il ne s’agit pas d’une privation involontaire de votre emploi. Par conséquent vous n’avez droit à aucune allocation chômage.
Même si vous êtes en burnout.
Même si vous souffrez, et cherchez à mettre fin à cette souffrance au plus vite.
Je sais, c’est comme ça…
Néanmoins, il existe plusieurs cas de démissions dites « légitimes », qui peuvent vous permettre de bénéficier des allocations chômage.
Je vous en cite deux.
Cas de démission légitime n°1 : le suivi de conjoint
Votre conjoint (mariage, PACS ou concubinage) change de lieu de résidence pour exercer un nouvel emploi ?
La démission pour le suivre est considérée comme légitime, et vous ouvre le droit aux allocations chômage.
Ce cas de démission pourrait peut-être vous intéresser, car il peut s’appliquer dans nombre de projets de couples :
- le nouvel emploi du conjoint peut être salarié ou non
- étonnamment, il ne fixe pas de distance minimale pour le déménagement : nul besoin en tout cas de partir à l’autre bout de la France pour en bénéficier !
Exemple :
Matthieu et Manon ont un projet de changement de vie, car celle qu’ils vivent ne leur convient plus : Matthieu a malheureusement progressé dans le burnout, Manon ne trouve plus de sens à son travail et rêve de créer son activité.
Manon crée sa structure et cela entraîne un déménagement.
Matthieu pourra démissionner pour la suivre et percevra les indemnités chômage, pour l’aider à prendre un nouveau départ.
Une condition essentielle est que la situation de couple doit exister avant la démission.
Avant de faire vos valises, je vous conseille tout de même de vérifier les conditions actualisées (avec les justificatifs à fournir), pour valider que cela s’appliquera bien à votre situation.
Cas de démission légitime n°2 : la création / reprise d’entreprise
Depuis 2019, il existe un dispositif qui vous permet de démissionner pour une reconversion professionnelle et de percevoir les allocations chômage pour vous aider à vous lancer.
Il y a 3 principales conditions à respecter pour être éligible :
- vous devez être en CDI
- vous devez avoir travaillé pendant 5 ans (1300 jours) de manière continue
- vous avez un projet de reconversion professionnelle préparé et sérieux
Si vous êtes éligible, la mise en oeuvre est la suivante :
- vous demandez un conseil en évolution professionnelle (CEP)
- celui-ci valide le caractère réel et sérieux de votre projet, c’est-à-dire les chances de déboucher sur un emploi pérenne
Une fois votre projet validé, vous pouvez démissionner de manière sécurisée et pourrez bénéficier des allocations chômage pour vous aider à démarrer.
Pour plus d’informations sur ce cas de démission, vous pouvez consulter le site https://demission-reconversion.gouv.fr/
4. Le licenciement pour inaptitude
Lorsque vous êtes en burnout, et notamment en arrêt de travail, vous avez une autre voie pour quitter votre travail et bénéficier des allocations chômage.
Cela passe par le médecin du travail qui peut prononcer votre inaptitude au travail, pouvant déboucher sur votre licenciement pour inaptitude.
Point important avant d’aller plus loin :
Un licenciement pour inaptitude ne traduit absolument rien sur votre valeur en tant que professionnel ou en tant que personne.
Cela veut simplement dire que vous n’êtes plus apte à exercer à un instant donné dans un environnement de travail bien particulier.
Vous avez la possibilité de consulter votre médecin du travail dans les situations suivantes :
- à la demande, que vous soyez en arrêt maladie ou non
- dans le cadre d’une visite de pré-reprise, possible à partir de 30 jours d’arrêt (non obligatoire mais conseillée pour préparer la reprise)
- pour une visite de reprise du travail, qui est obligatoire après certains types / durées d’absence
En fonction de votre situation, des conséquences sur votre état de santé, le médecin du travail peut prononcer une inaptitude partielle ou totale à reprendre votre emploi initial.
Il peut proposer des aménagements, des adaptations à votre poste, ou bien un reclassement dans l’entreprise (en faisant des préconisations), c’est-à-dire que votre employeur doit en principe vous proposer un autre poste.
Et parfois cela suffit pour changer votre vie.
Quitter un manager ou un service toxique.
Changer de métier en étant formé, retrouver un second souffle.
-> Pourquoi cette situation existe, pourquoi elle n’est pas gérée correctement par l’entreprise dès le départ et qu’il faut attendre d’en arriver au burnout et toute la souffrance qui va avec, c’est un autre sujet dont nous pourrons parler une autre fois…
Dans d’autres cas, je sais qu’avoir à remettre les pieds dans l’entreprise ou avoir affaire à votre employeur vous est impossible.
Vous avez trop souffert, vous êtes tellement épuisé que ces situations peuvent devenir extrêmement anxiogènes et insurmontables.
La médecin du travail, qui examine votre état physique et mental, peut également le constater.
Au-delà de votre examen, il réalise une analyse complète de votre situation, étudie de vos conditions de travail, échange avec votre employeur et recueille ses observations.
Il rend ensuite ses conclusions écrites dans lesquelles il peut prononcer un avis d’inaptitude totale, en précisant que :
- tout maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé
- votre état de santé rend impossible tout reclassement dans un emploi
Et le licenciement pour inaptitude alors, comment ça se passe concrètement ?
Eh bien nous venons de voir 2 cas de figure, celui où l’on vous déclare inapte partiellement (avec demande de reclassement), puis celui où l’on déclare une inaptitude totale.
Voici comment cela se passe pour vous dans chacune des situations :
a) L’inaptitude au poste avec demande reclassement : elle vous amène à l’une des 3 situations suivantes.
- Aucun reclassement n’est possible : c’est la rupture du contrat de travail, on vous licencie pour inaptitude
- On vous propose un reclassement que vous acceptez : vous poursuivez dans l’entreprise à ce nouveau poste
- On vous propose un reclassement que vous refusez : c’est la rupture du contrat de travail, on vous licencie pour inaptitude
b) L’inaptitude à tout emploi dans l’entreprise : c’est la rupture du contrat de travail, on vous licencie pour inaptitude.
Ce que vous pouvez retenir sur le procédure de licenciement pour inaptitude :
- elle a un avantage indéniable, c’est qu’elle vous permet d’éviter la confrontation avec votre employeur
- votre médecin du travail est le véritable chef d’orchestre
- une fois le licenciement prononcé, vous avez droit aux allocations chômage pour vous aider à rebondir
Voilà pour l’essentiel, car je sais que ce qui vous importe le plus, c’est avant tout de quitter votre travail au plus vite et pouvoir percevoir les allocations chômage pour vous aider à rebondir.
Je mentionne tout de même que vous percevrez une indemnité de licenciement, et qu’elle peut différer selon l’origine établie de votre inaptitude, qu’elle soit professionnelle ou non.
Vous trouverez plus d’informations sur cette page, je n’irai pas plus loin ici car dans le cadre du burnout, la reconnaissance en tant que maladie professionnelle nécessite une démarche spécifique, qui peut représenter une épreuve supplémentaire (apporter les preuves du rôle direct du travail dans vos souffrances).
5. Le licenciement pour d’autres motifs
Une autre possibilité d’en finir avec votre travail et de percevoir les allocations chômage pour vous aider dans un nouveau départ, c’est le licenciement (hors procédure d’inaptitude, donc).
Alors je sais, contrairement aux cas précédents, là ce n’est pas vous qui en êtes directement à l’initiative.
C’est votre employeur.
Mais si vous continuez à essayer de tenir au travail pendant un burnout, en serrant les dents, tôt ou tard c’est ce qui risque de se passer.
Je suis désolé de vous l’annoncer comme ça, j’aimerais vous dire que le Monde du travail ce n’est que de la bienveillance, ou que c’est le Monde des Bisounours.
Mais vous savez déjà que ça n’est pas vrai.
Autrement, vous ne seriez pas dans cet état aujourd’hui, n’est-ce pas ?
Et vous allez voir à quel point le licenciement peut arriver plus vite que vous ne le pensez, et vous faire basculer alors que vous avez déjà un genou à terre.
Imaginez-vous dans l’une des situations suivantes, qui arrivent tous les jours quelque part en France.
Vous prenez la pente du burnout et n’êtes pas encore arrêté.
L’épuisement, les symptômes se font sentir.
Vous réalisez votre travail, mais force est de constater que vous ne pouvez plus en faire autant qu’auparavant.
Ou bien vous revenez d’arrêt maladie pour burnout. Trop tôt. Sans les mesures d’adaptation nécessaires pour faciliter votre reprise.
Vous n’êtes pas complètement guéri, mais vous êtes trop engagé dans votre travail, et vous n’en pouvez plus de rester à la maison.
Vous voulez être utile.
Seulement il faut être réaliste, avant votre burnout vous pouviez être à 200%, là ce n’est plus le cas…
La vérité, froide, c’est que bien souvent on va chercher à se débarrasser de vous.
On va vous licencier pour faute. Pour insuffisance professionnelle, par exemple.
Et ça peut être dur psychologiquement.
Car vous le savez très bien, les personnes en burnout ce ne sont pas les collaborateurs qui s’en fichent, qui passent leur journée à boire des cafés et papoter, à lancer des rumeurs, à brosser dans le sens du poil les managers… Ceux-là ne sont pas malades à cause du travail.
Non.
Le burnout touche des personnes comme vous, qui êtes engagé dans votre travail, qui donnez énormément, sans les moyens adéquats, sans la reconnaissance méritée.
Donc ici, clairement, le seul mérite du licenciement, c’est que vous êtes libéré rapidement de la source de votre souffrance au travail. Et que vous pouvez percevoir les allocations chômage pour vous permettre de vous remettre en selle.
Mais le prix à payer, c’est de la souffrance supplémentaire, qui s’ajoute à votre situation de burnout et vous replonge la tête sous l’eau.
C’est un arrêt particulièrement brutal et injuste, qui peut atteindre profondément votre estime de vous-même, et vous rendre plus difficile le chemin vers votre nouvel emploi.
Et je sais que quand on est en burnout, la dernière chose dont on a envie, c’est de se lancer dans une procédure aux prud’hommes, longue et exigeante en termes de ressources, pour défendre ses droits.
6. La rupture par accord transactionnel
Vous êtes en burnout à cause du travail et avez un désaccord avec votre employeur ?
Par exemple, vous considérez qu’il est responsable de la situation car il n’a pas rempli ses obligations ?
Il a en effet le devoir de protéger à la fois votre santé physique et mentale.
En droit du travail, on dit que cette obligation de sécurité est une obligation de résultat.
C’est-à-dire qu’il doit prendre toute mesure nécessaire pour vous protéger de manière effective, et s’il n’y arrive pas, il est en tort.
A partir du moment où vous avez un litige avec votre employeur, vous pouvez envisager de rompre votre contrat par le biais d’une transaction.
Ce mode, vous le connaissez sûrement déjà.
Quand vous entendez que quelqu’un a eu un « départ négocié », ou bien « s’est arrangé avec la direction », bien souvent c’est une rupture transactionnelle qui se cache derrière (dans les autres cas, c’est une rupture conventionnelle).
Le principe est simple.
Vous quittez l’entreprise avec un chèque, à condition de ne pas attaquer votre employeur aux prud’hommes, et pouvez bénéficier des allocations chômage pour vous aider à prendre un nouveau départ.
Si on détaille un peu plus, voici les principales étapes :
- Vous prenez un avocat. C’est à mon sens indispensable pour vous sécuriser juridiquement et protéger votre santé, en vous évitant d’avoir à affronter votre employeur et sa mauvaise foi, peut-être légendaire (n’hésitez pas à partager en commentaire)
- Il va négocier un accord avec votre employeur, c’est-à-dire que vous allez vous mettre d’accord sur une somme, puis il va rédiger un protocole d’accord transactionnel
- En contrepartie, vous vous engagez à ne pas engager d’action aux prud’hommes auprès de votre employeur
- Vous êtes licencié et bénéficiez des indemnités de licenciement (les indemnités légales et celles liées à la transaction), ainsi que des droits aux indemnités chômage.
En d’autres termes, on coule une jolie chape de plomb sur tout ce qui vient de se passer.
Et je sais que cela peut aussi être dur.
Car il y a de l’injustice.
Vous renoncez à une action aux prud’hommes, votre employeur ne sera pas condamné, et peut continuer à faire souffrir d’autres personnes, peut-être même des personnes que vous appréciez.
Mais d’un autre côté vous vous protégez.
Cela vous permet de « passer à autre chose » relativement rapidement.
Sans avoir à subir votre situation plus longtemps, ou la revivre à travers une action aux prud’hommes qui risque de durer plusieurs années (et qui peut être très éprouvante).
Ce « passer à autre chose » pour lequel j’utilise les guillemets, souvent cela veut d’abord dire vous reconstruire, puis rebondir, tout en étant sécurisé financièrement.
Et cela peut faire toute la différence dans votre cheminement.
Conclusion
Voilà, vous venez de (re)découvrir 6 façons de quitter votre travail suite à un burnout tout en bénéficiant des indemnités chômage.
Si c’était un article sur un autre sujet, je vous dirais « il n’y a plus qu’à ! ».
Mais je ne vais pas le faire ici.
Car là nous parlons de burnout.
Et je ne vous partage pas de la théorie sortie d’un bouquin, je vous parle de la vraie vie.
J’ai été des deux côtés de la barrière.
J’ai bien connu le burnout personnellement, il s’est invité dans ma vie pendant un moment.
J’ai aussi eu à accompagner des ruptures difficiles au cours de ma carrière de professionnel RH, avec tout le mal-être et les conflits qu’il peut y avoir derrière, notamment.
De ces expériences, j’ai constaté que lorsqu’on est en burnout, on peut avoir du mal à entrevoir la sortie.
Il est facile de faire des erreurs quand on est épuisé, on peut avoir du mal à prendre du recul sur sa propre situation et prendre les bonnes décisions.
Et puis parmi les moyens que j’ai présentés, vous l’avez vu, certains peuvent avoir un impact psychologique à ne pas sous-estimer.
En cas de doute, n’hésitez donc pas à vous faire accompagner, pour avoir un éclairage extérieur pertinent sur votre situation.
La lumière est au bout du tunnel.
Il y a forcément une solution adaptée à votre situation, pour vous aider à vous en sortir.
Et vous pourrez alors débuter la nouvelle vie que vous méritez, et qui vous attend.
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